Les manifestations politiques contemporaines se caractérisent, selon les analyses de ces quinze dernières années, par deux traits : un fort contrôle de la violence physique et un grand soin accordé à la mise en scène et en discours de ces pratiques. D'où un relatif désintérêt pour ce qui contribue à faire pourtant la spécificité de l'action manifestante, c'est-à-dire l'intensité de la présence physique qui y est explicitement investie. Or il serait dommage de désincarner trop vite la manifestation, plus vite que l'histoire. Un numéro qui souligne l'apport et l'importance de la dimension physique de la vie sociale.
Les manifestations politiques contemporaines se caractérisent, selon les analyses de ces quinze dernières années, par deux traits : un fort contrôle de la violence physique et un grand soin accordé à la mise en scène et en discours de ces pratiques. D'où un relatif désintérêt pour ce qui contribue à faire pourtant la spécificité de l'action manifestante, c'est-à-dire l'intensité de la présence physique qui y est explicitement investie. Or il serait dommage de désincarner trop vite la manifestation, plus vite que l'histoire. Un numéro qui souligne l'apport et l'importance de la dimension physique de la vie sociale.