A la fin du XIXè siècle, l'impression selon laquelle "la Syrie était un pays sans route" est confirmée par tous les observateurs dans l'Empire ottoman. Dire, à l'époque, que la Syrie était dépourvue de voies de communications revenait à se demander qui de la France, de la Grande-Bretagne ou de l'Allemagne obtiendrait la concession des lignes de chemins de fer à construire. Mais les rivalités entre les grandes puissances ne sauraient à elles seules résumer l'histoire des chemins de fer au Proche-Orient. Cette étude s'efforce de restituer la dimension spatiale d'une aventure appelée à bouleverser l'économie d'une région.
A la fin du XIXè siècle, l'impression selon laquelle "la Syrie était un pays sans route" est confirmée par tous les observateurs dans l'Empire ottoman. Dire, à l'époque, que la Syrie était dépourvue de voies de communications revenait à se demander qui de la France, de la Grande-Bretagne ou de l'Allemagne obtiendrait la concession des lignes de chemins de fer à construire. Mais les rivalités entre les grandes puissances ne sauraient à elles seules résumer l'histoire des chemins de fer au Proche-Orient. Cette étude s'efforce de restituer la dimension spatiale d'une aventure appelée à bouleverser l'économie d'une région.