Ils sont mal aimés, malmenés, mal cités ; ils sont critiqués, ridiculisés, soupçonnés, diffamés, contestés et, quelquefois, appréciés. Cible privilégiée des médias, les politiciens sont également au coeur des conversations quotidiennes des Québécois. Ils sont, dans tous les cas, des personnalités publiques « populaires » et font, de ce fait, l'objet d'une forte médiatisation. Si l'on peut, à raison, se plaindre du désintérêt, voire du cynisme de la population envers la politique en général, on ne saurait nier l'attrait que suscitent auprès du public ceux et celles qui la pratiquent. Dans cet ouvrage qui leur est consacré, l'auteure aborde la scène politique québécoise actuelle du point de vue des hommes et des femmes qui l'occupent. Parallèlement aux travaux qui portent sur les institutions, les partis ou encore l'électorat, Guylaine Martel s'intéresse plus particulièrement aux élus, prend en compte les exigences qui s'imposent à cette classe de professionnels dans l'exercice de leurs fonctions et, en premier lieu, le contexte de leur médiatisation et ses conséquences : le dévoilement de leur identité, publique comme privée, les mises en scène sophistiquées auxquelles ils sont exposés et dont ils doivent maîtriser la forme, la constante évaluation de leur crédibilité, de leur sincérité, de leur authenticité.
Ils sont mal aimés, malmenés, mal cités ; ils sont critiqués, ridiculisés, soupçonnés, diffamés, contestés et, quelquefois, appréciés. Cible privilégiée des médias, les politiciens sont également au coeur des conversations quotidiennes des Québécois. Ils sont, dans tous les cas, des personnalités publiques « populaires » et font, de ce fait, l'objet d'une forte médiatisation. Si l'on peut, à raison, se plaindre du désintérêt, voire du cynisme de la population envers la politique en général, on ne saurait nier l'attrait que suscitent auprès du public ceux et celles qui la pratiquent. Dans cet ouvrage qui leur est consacré, l'auteure aborde la scène politique québécoise actuelle du point de vue des hommes et des femmes qui l'occupent. Parallèlement aux travaux qui portent sur les institutions, les partis ou encore l'électorat, Guylaine Martel s'intéresse plus particulièrement aux élus, prend en compte les exigences qui s'imposent à cette classe de professionnels dans l'exercice de leurs fonctions et, en premier lieu, le contexte de leur médiatisation et ses conséquences : le dévoilement de leur identité, publique comme privée, les mises en scène sophistiquées auxquelles ils sont exposés et dont ils doivent maîtriser la forme, la constante évaluation de leur crédibilité, de leur sincérité, de leur authenticité.