La « respiration des jours » relève autant du souffle que de l’aspiration. Le monde y est abordé toujours en mouvement, telle une pensée qui se recrée sans cesse au contact de nouveaux horizons et de nouveaux concepts. La poésie est une parole nomade. Elle voyage à l’intérieur des formes, se frotte aux sens étrangers du langage, élabore une musique plus concrète que le réel lui-même. Elle force les barrières, abolit les frontières, déchire les apparences.
La « respiration des jours » relève autant du souffle que de l’aspiration. Le monde y est abordé toujours en mouvement, telle une pensée qui se recrée sans cesse au contact de nouveaux horizons et de nouveaux concepts. La poésie est une parole nomade. Elle voyage à l’intérieur des formes, se frotte aux sens étrangers du langage, élabore une musique plus concrète que le réel lui-même. Elle force les barrières, abolit les frontières, déchire les apparences.