En 1915, le premier génocide du XX° siècle perpétré par le gouvernement Jeune Turc inaugurait la création de la Turquie moderne sur le meurtre d'un million cinq cent mille Arméniens. Près d'un siècle plus tard, que reste-t-il, pour les survivants, de cette mémoire génocidaire ? A partir d'anecdotes de la vie quotidienne - une bague, un cartable, des vacances dans le Haut-Var, un accident vasculaire cérébral, une carte postale, un enterrement... -, quatre générations d'une même famille dialoguent, en écho, de la propagation de cette irradiation fondatrice qui trouve son origine dans l'escamotage des corps niés du génocide. La vie quotidienne nous parle en creux de notre fidélité à l'ordre perverti que nous entretenons avec la vie et la mort, la transmission, la filiation, le deuil, la séparation.
En 1915, le premier génocide du XX° siècle perpétré par le gouvernement Jeune Turc inaugurait la création de la Turquie moderne sur le meurtre d'un million cinq cent mille Arméniens. Près d'un siècle plus tard, que reste-t-il, pour les survivants, de cette mémoire génocidaire ? A partir d'anecdotes de la vie quotidienne - une bague, un cartable, des vacances dans le Haut-Var, un accident vasculaire cérébral, une carte postale, un enterrement... -, quatre générations d'une même famille dialoguent, en écho, de la propagation de cette irradiation fondatrice qui trouve son origine dans l'escamotage des corps niés du génocide. La vie quotidienne nous parle en creux de notre fidélité à l'ordre perverti que nous entretenons avec la vie et la mort, la transmission, la filiation, le deuil, la séparation.