Au cours de la décennie 1980, les théâtres d'opéra subissent une double crise: l'abandon de leurs salles et le vieillissement de leurs publics. Constitué majoritairement d'abonnés, consommateur et amateur des oeuvres du grand répertoire, le public de l'opéra refuse les tentatives de renouvellement du genre et l'arrivée des mises en scène modernes. L'avènement des services de la communication et la recherche d'un nouveau public, l'introduction des réductions tarifaires ne suffisent pas à combler ces espoirs. L'éducation artistique servira de solution à ces contradictions.
Au cours de la décennie 1980, les théâtres d'opéra subissent une double crise: l'abandon de leurs salles et le vieillissement de leurs publics. Constitué majoritairement d'abonnés, consommateur et amateur des oeuvres du grand répertoire, le public de l'opéra refuse les tentatives de renouvellement du genre et l'arrivée des mises en scène modernes. L'avènement des services de la communication et la recherche d'un nouveau public, l'introduction des réductions tarifaires ne suffisent pas à combler ces espoirs. L'éducation artistique servira de solution à ces contradictions.