Au-delà de l'évocation funèbre de la mort, c'est la juvénilité triomphale, la vigueur de la vie, dont le printemps est la métaphore, qui est ici chantée. En incarnant le cycle de la nature, le poème se veut aussi le fruit d'une lente maturation. Evoquant le silence, la nuit, l'absence, la blessure... ce recueil se veut d'abord un hymne à l'écriture et à son insoluble paradoxe. Car le don du chant qui libère la parole et exalte la vie lui-même nous captive et enferme, jalousement.
Au-delà de l'évocation funèbre de la mort, c'est la juvénilité triomphale, la vigueur de la vie, dont le printemps est la métaphore, qui est ici chantée. En incarnant le cycle de la nature, le poème se veut aussi le fruit d'une lente maturation. Evoquant le silence, la nuit, l'absence, la blessure... ce recueil se veut d'abord un hymne à l'écriture et à son insoluble paradoxe. Car le don du chant qui libère la parole et exalte la vie lui-même nous captive et enferme, jalousement.