L'ouvrage de Max Stirner semble un incontournable de l'histoire des idées philosophiques allemande et est pourtant insaisissable. On lui associe aussitôt Marx, Engels, Nietzsche, etc., mais que peut-on retenir d'une oeuvre qui semble plonger ses racines dans le classicisme allemand mais aussi se nourrir de Hegel pour mieux se différencier en même temps des milieux jeunes-intellectuels hégéliens dont il était proche ? L'oeuvre est-elle simplement le reflet des fractures de l'époque ou est-elle en même temps novatrice du fait d'une mise en scène de jeux de langage qui sont autant de jeux de dépendance qu'elle déconstruit ?
L'ouvrage de Max Stirner semble un incontournable de l'histoire des idées philosophiques allemande et est pourtant insaisissable. On lui associe aussitôt Marx, Engels, Nietzsche, etc., mais que peut-on retenir d'une oeuvre qui semble plonger ses racines dans le classicisme allemand mais aussi se nourrir de Hegel pour mieux se différencier en même temps des milieux jeunes-intellectuels hégéliens dont il était proche ? L'oeuvre est-elle simplement le reflet des fractures de l'époque ou est-elle en même temps novatrice du fait d'une mise en scène de jeux de langage qui sont autant de jeux de dépendance qu'elle déconstruit ?