La sécularisation, problème historique pour la philosophie de l'histoire, est devenue l'objet de vives controverses entre théologiens et philosophes. D'après Blumenberg, elle est un dispositif inique pour réduire la distance entre les médiévaux et les modernes dans la sphère des institutions et de la culture. Or, la modernité est une rupture radicale avec le passé. Contre l'hégémonie de la civilisation techno-scientifique, certains prônent le retour à la tradition philosophique et religieuse. Mais, revenir à la tradition n'est-ce pas faire perdre aux modernes leur revendication d'indépendance par rapport au passé religieux ?
La sécularisation, problème historique pour la philosophie de l'histoire, est devenue l'objet de vives controverses entre théologiens et philosophes. D'après Blumenberg, elle est un dispositif inique pour réduire la distance entre les médiévaux et les modernes dans la sphère des institutions et de la culture. Or, la modernité est une rupture radicale avec le passé. Contre l'hégémonie de la civilisation techno-scientifique, certains prônent le retour à la tradition philosophique et religieuse. Mais, revenir à la tradition n'est-ce pas faire perdre aux modernes leur revendication d'indépendance par rapport au passé religieux ?