De corps en corps l'image - depuis la photographie - a part liée avec une production machinique qui a fait d'elle, au fil de son évolution, un objet du visible de plus en plus incertain dans sa matérialité, sa localisation, ses modes de transmission. Nous consacrons ce numéro à un ensemble de questions suscitées par ce constat. Voici les principales : qu'est-ce qu'un corps d'image voué à l'apparition/disparition de ses traces, à des changements d'état entre visible et non visible, analogique et numérique ? Faut-il être, avec certains discours technicistes, dans le désir d'un anonymat, d'une contagion des formes, de leur accessibilité sans limite jusqu'à leur absorption dans un grand corps idéal où se perdraient les identités ? De quel poids le corps pèse-t-il encore sur l'image ?
De corps en corps l'image - depuis la photographie - a part liée avec une production machinique qui a fait d'elle, au fil de son évolution, un objet du visible de plus en plus incertain dans sa matérialité, sa localisation, ses modes de transmission. Nous consacrons ce numéro à un ensemble de questions suscitées par ce constat. Voici les principales : qu'est-ce qu'un corps d'image voué à l'apparition/disparition de ses traces, à des changements d'état entre visible et non visible, analogique et numérique ? Faut-il être, avec certains discours technicistes, dans le désir d'un anonymat, d'une contagion des formes, de leur accessibilité sans limite jusqu'à leur absorption dans un grand corps idéal où se perdraient les identités ? De quel poids le corps pèse-t-il encore sur l'image ?