La relation de Biard donne à voir une image humoristique du Brésil. Il réussit à capturer des éléments très particuliers de la société brésilienne, que d'autres voyageurs n'ont pas remarqués. Connu alors comme l' « ennemi du Brésil », Biard donne malgré tout une image des Brésiliens qui est loin d'être tout simplement négative. Sa vision humoristique et parfois exagérée n'est rien à côté de l'image du Brésil diffusée par d'autres voyageurs européens, comme l'Allemand Hans Staden, qui a décrit le pays comme territoire habité par des hommes nus, féroces et anthropophages. Plus récemment, des films hollywoodiens comme Turistas (2006), où de jeunes touristes américains subissent toutes sortes de cruautés dans les mains des bandits brésiliens, ou encore Anaconda (1997), où une équipe de la revue National Geographic est aux prises avec un serpent sucuri à taille gigantesque en pleine forêt Amazonie, continuent de diffuser un certain stéréotype du Brésil et des Brésiliens, en montrant que les représentations de ces anciennes relations de voyage laissèrent des marques importantes dans les imaginaires brésilien, européen et nord-américain. Malgré cela, la relation de voyage de Biard demeure originale pour son époque. En représentant une certaine réalité exotique où le mode de l'humour prédomine, il avoulu non seulement « amuser le lecteur français », si ses propres mots sont vrais, mais aussi offrir une représentation réaliste du pays et des ses habitants, où la critique divertissante donne au récit une certaine légèreté.
La relation de Biard donne à voir une image humoristique du Brésil. Il réussit à capturer des éléments très particuliers de la société brésilienne, que d'autres voyageurs n'ont pas remarqués. Connu alors comme l' « ennemi du Brésil », Biard donne malgré tout une image des Brésiliens qui est loin d'être tout simplement négative. Sa vision humoristique et parfois exagérée n'est rien à côté de l'image du Brésil diffusée par d'autres voyageurs européens, comme l'Allemand Hans Staden, qui a décrit le pays comme territoire habité par des hommes nus, féroces et anthropophages. Plus récemment, des films hollywoodiens comme Turistas (2006), où de jeunes touristes américains subissent toutes sortes de cruautés dans les mains des bandits brésiliens, ou encore Anaconda (1997), où une équipe de la revue National Geographic est aux prises avec un serpent sucuri à taille gigantesque en pleine forêt Amazonie, continuent de diffuser un certain stéréotype du Brésil et des Brésiliens, en montrant que les représentations de ces anciennes relations de voyage laissèrent des marques importantes dans les imaginaires brésilien, européen et nord-américain. Malgré cela, la relation de voyage de Biard demeure originale pour son époque. En représentant une certaine réalité exotique où le mode de l'humour prédomine, il avoulu non seulement « amuser le lecteur français », si ses propres mots sont vrais, mais aussi offrir une représentation réaliste du pays et des ses habitants, où la critique divertissante donne au récit une certaine légèreté.