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ISBN9782763713779
ÉditeurPUL Diffusion
Format-
Section-
Parution1900-01-01
Collection-

Traumatisme collectif pour patrimoi. N.E

Par Auzas

  • 44,95$ /unité
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No. fourn.
Format En stock Quantité
(9782763713779)
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Description

Guerres exogènes ou conflits endogènes, famines, catastrophes naturelles, esclavage, exploitations, dominations, humiliations : ces traumatismes partagés sont érigés en un patrimoine qui, pour douloureux qu'il soit, n'en n'est pas moins présent dans la construction mémorielle d'une communauté. Les traumatismes du passé constituent un héritage que les descendants des victimes d'hier portent désormais moins comme un fardeau et plus comme patrimoine identitaire qui légitime les demandes de reconnaissance et de répartitions. Or, cette patrimonialisation est accompagnée par l'affirmation du témoin au dépens de l'expert et par la montée de la mémoire, qui occupe la place jadis dévolue à l'historien, producteur du récit légitime. Les acteurs se réfèrent au passé non plus seulement pour construire leurs identités et leur existence dans la durée, mais surtout pour justifier leurs revendications contemporaines. Ainsi, les frontières entre le passé, le présent et le futur semblent se brouiller, voire disparaître et donner place au présentisme. Sous la direction conjointe de Vincent Auzas et de Bogumil Jewsiewicki, ce collectif permet d'examiner comparativement les mécanismes et les processus d'émergence et de construction des traumatismes collectifs du passé à titre de patrimoine immatériel. Il réunit les textes présentés lors du 2e colloque annuel de l'Institut du patrimoine culturel, tenu dans le cadre de l'ACFAS, à Trois-Rivières, les 7 et 8 mai 2007. Contributions de : Ana Lucia Araujo, Vincent Auzas, Michèle Baussant, Sophie Beaudoin, Jhon Picard Byron, Emmanuelle Danchin, Claudia Florentina Dobre, Constantin Dobrila, Patrick Garcia, Sarah Gensburger, Bogumil Jewsiewicki, Helène Levesque, Dimitri Nicolaïdis, Henry Rousso, Giovanna Trento et Olha Ostriïtchouk Zazulya.

Guerres exogènes ou conflits endogènes, famines, catastrophes naturelles, esclavage, exploitations, dominations, humiliations : ces traumatismes partagés sont érigés en un patrimoine qui, pour douloureux qu'il soit, n'en n'est pas moins présent dans la construction mémorielle d'une communauté. Les traumatismes du passé constituent un héritage que les descendants des victimes d'hier portent désormais moins comme un fardeau et plus comme patrimoine identitaire qui légitime les demandes de reconnaissance et de répartitions. Or, cette patrimonialisation est accompagnée par l'affirmation du témoin au dépens de l'expert et par la montée de la mémoire, qui occupe la place jadis dévolue à l'historien, producteur du récit légitime. Les acteurs se réfèrent au passé non plus seulement pour construire leurs identités et leur existence dans la durée, mais surtout pour justifier leurs revendications contemporaines. Ainsi, les frontières entre le passé, le présent et le futur semblent se brouiller, voire disparaître et donner place au présentisme. Sous la direction conjointe de Vincent Auzas et de Bogumil Jewsiewicki, ce collectif permet d'examiner comparativement les mécanismes et les processus d'émergence et de construction des traumatismes collectifs du passé à titre de patrimoine immatériel. Il réunit les textes présentés lors du 2e colloque annuel de l'Institut du patrimoine culturel, tenu dans le cadre de l'ACFAS, à Trois-Rivières, les 7 et 8 mai 2007. Contributions de : Ana Lucia Araujo, Vincent Auzas, Michèle Baussant, Sophie Beaudoin, Jhon Picard Byron, Emmanuelle Danchin, Claudia Florentina Dobre, Constantin Dobrila, Patrick Garcia, Sarah Gensburger, Bogumil Jewsiewicki, Helène Levesque, Dimitri Nicolaïdis, Henry Rousso, Giovanna Trento et Olha Ostriïtchouk Zazulya.