La plaie de l'aube . les damné·es de la terre
ont le souffle
En virgule . ça crie la fin du monde
avant que le ciel
ne se fende
Sous nos pas . Entre le cri et le silence, La Plaie de l'aube cherche à saisir, par l'embrasement de la langue, ce qui se dessine sous la fin du monde. Cette poésie est faite de fractures et tordue par le poids des vides dont elle cherche à s'extraire : elle s'ancre dans la résistance à l'ordre colonial, capitaliste et hétéropatriarcal. Au cours des vingt-quatre heures traversées par le recueil et au travers des lignes brisées et des vers fragmentaires se dessinent des récits amputés et des horizons qui s'écrivent à la force des poings. Face aux déchirures provoquées par la violence du monde, ce recueil est un appel à se lever encore, rester debout et lutter ensemble..