Mireille, 15 ans : "C’est sûr que les experts, y connaissent ça [la culture des jeunes], mais pas autant que moi qui vis dedans. Les adultes, y sont pas dans la tête des enfants, y vont pas à l’école à tous les jours pis toute..."
Ces propos de Mireille ont été recueillis lors d’entrevues semi-dirigées menées dans le cadre de ma recherche visant à recueillir et à inclure les points de vue d’adolescentes québécoises dans mon analyse du discours public/médiatique québécois sur " l’hypersexualisation ". Depuis les années 2000, ce thème a soulevé une véritable controverse au Québec, mais aussi dans certains pays occidentaux tels les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie et la Belgique. La réforme des codes vestimentaires qui s’en est suivie dans les écoles primaires et secondaires de la province a fait peu de place aux voix et aux perspectives des jeunes eux-mêmes ; c’est d’abord et avant tout les points de vue d’adultes qui ont façonné la définition du problème social à endiguer et les moyens jugés adéquats pour y parvenir. Cet ouvrage relate comment cela s’est passé et introduit dans l’équation des voix jusque là inaudibles, celles d’adolescentes franco-québécoises.
Mireille, 15 ans : "C’est sûr que les experts, y connaissent ça [la culture des jeunes], mais pas autant que moi qui vis dedans. Les adultes, y sont pas dans la tête des enfants, y vont pas à l’école à tous les jours pis toute..."
Ces propos de Mireille ont été recueillis lors d’entrevues semi-dirigées menées dans le cadre de ma recherche visant à recueillir et à inclure les points de vue d’adolescentes québécoises dans mon analyse du discours public/médiatique québécois sur " l’hypersexualisation ". Depuis les années 2000, ce thème a soulevé une véritable controverse au Québec, mais aussi dans certains pays occidentaux tels les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie et la Belgique. La réforme des codes vestimentaires qui s’en est suivie dans les écoles primaires et secondaires de la province a fait peu de place aux voix et aux perspectives des jeunes eux-mêmes ; c’est d’abord et avant tout les points de vue d’adultes qui ont façonné la définition du problème social à endiguer et les moyens jugés adéquats pour y parvenir. Cet ouvrage relate comment cela s’est passé et introduit dans l’équation des voix jusque là inaudibles, celles d’adolescentes franco-québécoises.