Le malaise qui entoure le fait de se dire fédéraliste au Québec est facilement explicable. En plus d'avoir été une option politique qui s'est souvent révélée décevante pour le Québec, ses tenants ont été très malhabiles dans leurs tentatives visant à justifier le maintien des liens politiques avec le reste du pays. Malgré tout, la réalité demeure implacable : une majorité de Québécois continue à manifester un sentiment d'appartenance envers le Canada. Cependant, la question consiste à déterminer les raisons qui expliquent cette identification des Québécois envers le Canada. Au moyen d'une analyse comparative avec les cas suisse, espagnol et belge, cet essai a pour objectif d'offrir une réponse à cette interrogation tout en déboulonnant certains mythes persistants sur la nature du fédéralisme canadien.
Le malaise qui entoure le fait de se dire fédéraliste au Québec est facilement explicable. En plus d'avoir été une option politique qui s'est souvent révélée décevante pour le Québec, ses tenants ont été très malhabiles dans leurs tentatives visant à justifier le maintien des liens politiques avec le reste du pays. Malgré tout, la réalité demeure implacable : une majorité de Québécois continue à manifester un sentiment d'appartenance envers le Canada. Cependant, la question consiste à déterminer les raisons qui expliquent cette identification des Québécois envers le Canada. Au moyen d'une analyse comparative avec les cas suisse, espagnol et belge, cet essai a pour objectif d'offrir une réponse à cette interrogation tout en déboulonnant certains mythes persistants sur la nature du fédéralisme canadien.