1974. Jacques Charon vient d’avoir vingt ans et il veut partir très loin de chez lui, sans se retourner. Depuis sa tendre enfance, il ressent un malaise tenace, un sentiment d’oppression à vivre dans la maison familiale. À cette époque du «qui s’instruit s’enrichit », l’université représente alors l’unique issue pour le jeune homme.. Cependant, l’institution n’est pas très accueillante pour les candidats ayant une odeur d’étable ou d’usine imprégnée à leurs vêtements. Ou pour ceux qui n’ont jamais appris le latin. Et bien qu’on soit désormais dans les années 1970, c’est encore pire pour ce qui est de la position réservée aux jeunes femmes.. Dès la rentrée, le directeur annonce que moins de la moitié de l’effectif du programme d’histoire réussira à atteindre la deuxième année. Jacques manque cruellement de confiance en lui, mais grâce à son travail acharné et à ses amitiés grandissantes avec d’autres camarades, il parviendra à se tailler une place dans cet univers sans pitié..