Au moment où le capitalisme emprunte une forme ouvertement mondialisée et financiarisée, nous pourrions penser à Aristote, qui craignait que les échanges marchands ne gagnent en ampleur au point de ne plus être au service des besoins humains et de ne favoriser que le seul gain monétaire. Si plus personne ne partage l'idéal autarcique d'Aristote, beaucoup restent fidèles à la solution aristotélicienne, en dressant, face au déferlement de la valeur abstraite, le rempart de la richesse humaine. Une économie libérée du carcan de la science économique s'organiserait comme un lieu politique dans lequel richesse et valeur seraient occasion de débats.
Au moment où le capitalisme emprunte une forme ouvertement mondialisée et financiarisée, nous pourrions penser à Aristote, qui craignait que les échanges marchands ne gagnent en ampleur au point de ne plus être au service des besoins humains et de ne favoriser que le seul gain monétaire. Si plus personne ne partage l'idéal autarcique d'Aristote, beaucoup restent fidèles à la solution aristotélicienne, en dressant, face au déferlement de la valeur abstraite, le rempart de la richesse humaine. Une économie libérée du carcan de la science économique s'organiserait comme un lieu politique dans lequel richesse et valeur seraient occasion de débats.