L'univers socioculturel de la dissidence en Grèce au cours des deux derniers siècles fournit un excellent moyen pour étudier ce que Michel Foucault appelait "la continuité des illégalismes populaires".Les bandits sociaux grecs du XIXe sont les descendants directs des prestigieux clephtes du XVIIIe (principaux artisans de l'indépendance du pays) en même temps que les ancêtres des rébétès (la "pègre" urbaine).Le même imaginaire semble traverser d'une époque à l'autre ces formations de "rebelles primitifs" que la société rejette tout en manifestant une secrète fascination pour leur mode de vie, leur univers moral ou leurs productions culturelles.
L'univers socioculturel de la dissidence en Grèce au cours des deux derniers siècles fournit un excellent moyen pour étudier ce que Michel Foucault appelait "la continuité des illégalismes populaires".Les bandits sociaux grecs du XIXe sont les descendants directs des prestigieux clephtes du XVIIIe (principaux artisans de l'indépendance du pays) en même temps que les ancêtres des rébétès (la "pègre" urbaine).Le même imaginaire semble traverser d'une époque à l'autre ces formations de "rebelles primitifs" que la société rejette tout en manifestant une secrète fascination pour leur mode de vie, leur univers moral ou leurs productions culturelles.