L'oeuvre de Heidegger trouve son accomplissement dans une pensée de la finitude radicale de l'homme et dans une ontologie tragique qui, dévoilant le monde comme abysse et béance, exclut tout horizon théologique. Cette absence est précisément la source d'un impensé fondamental, chez ce philosophe profondément préoccupé de religion: sa propre pensée, que sa dimension athéologique lui rend impossible à assumer entièrement.
L'oeuvre de Heidegger trouve son accomplissement dans une pensée de la finitude radicale de l'homme et dans une ontologie tragique qui, dévoilant le monde comme abysse et béance, exclut tout horizon théologique. Cette absence est précisément la source d'un impensé fondamental, chez ce philosophe profondément préoccupé de religion: sa propre pensée, que sa dimension athéologique lui rend impossible à assumer entièrement.