A cette tâche : narrer la vie, le penseur n'est pas moins voué que le poète - tenu d'inventer un discours de la vie qui soit fidèle à sa perpétuelle invention, tenu de déplacer les frontières du possible et de l'impossible pour qu'un logos puisse désormais décrire cette expérience première, celle du monde de la vie. Qu'une phénoménologie de la vie puisse se constituer effectivement en récit, les auteurs en donnent ici trois exemples : le mythe (Platon), le discours édifiant (Kierkegaard) et la pensée poétique du Zarathoustra (Nietzsche).