La confirmation à sa juste place . Aujourd'hui, la confirmation est perçue comme utile mais facultative. Elle est destinée au croyant qui s'engage, elle est perçue comme l'apanage d'un « chrétien d'élite », voire un privilège. Mais pouvons-nous réellement nous satisfaire du fait que plus de la moitié des baptisés ne soient pas confirmés, et soient ainsi privés de la plénitude de l'Esprit Saint ?. Pour l'auteur, la désaffection de la confirmation est en partie liée à la manière dont l'Église la propose aux fidèles. Si dans la Tradition de l'Église, le deuxième sacrement de l'initiation chrétienne a longtemps été conféré aux alentours de l'âge de raison, à présent, dans de nombreux diocèses, celui-ci se trouve réservé à l'adolescence, c'est-à-dire après la première communion.. La perspective de l'auteur est pastorale. En s'appuyant sur la pratique et de nombreuses références à travers les siècles, l'abbé François Dedieu nous fait redécouvrir la nature de ce sacrement et révèle son caractère décisif dans la vie chrétienne. L'enjeu spirituel est immense : il s'agit que chaque chrétien baptisé soit aussi confirmé dans sa foi..