René, dont je raconte l'histoire, n'est pas parti bien loin. Il n'a traversé ni continent, ni océan. Il a seulement quitté le massif des Bauges, où ses ancêtres avaient cru trouver la paix, pour descendre dans la vallée, à peine vingt kilomètres plus bas. Et pourtant, il n'en n'est pas moins un exilé. Il n'avait rien d'extraordinaire et n'était pas particulièrement aimable (il aurait pu être mon oncle). Mais lui avait sept vies à vivre... alors j'en ai fait un livre..