La politique étrangère de la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale fut dominée par la figure du Général de Gaulle. A ses côtés prenait place, en tant que ministre des Affaires étrangères, un démocrate chrétien : Georges Bidault, proche collaborateur et successeur de Jean Moulin à la tête du Conseil national de la Résistance. Demeuré à son poste après la démission du général en janvier 1946, Bidault incarna alors la politique étrangère des débuts de la IVème République, jusqu'en juillet 1948.
Comment le Quai d'Orsay et son chef, sous de Gaulle, perçurent-ils le "domaine réservé" que le général s'était attribué en matière diplomatique? Après le départ du général, l'héritage de celui-ci fut-il un atout ou un handicap pour son ministre transporté en première ligne? Comment Bidault dut-il assumer un certain nombre de révisions amenant le pays sur la voie de la construction européenne et de la réconciliation avec l'Allemagne?
Le but de cet ouvrage est de présenter ce que furent, questions coloniales exclues, les grands enjeux de la politique étrangères de la France de l'après-guerre et des débuts de la guerre froide, à travers l'action de celui-ci qui, en tant que ministre, en assuma une grande part, entre 1944 et 1948.
La politique étrangère de la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale fut dominée par la figure du Général de Gaulle. A ses côtés prenait place, en tant que ministre des Affaires étrangères, un démocrate chrétien : Georges Bidault, proche collaborateur et successeur de Jean Moulin à la tête du Conseil national de la Résistance. Demeuré à son poste après la démission du général en janvier 1946, Bidault incarna alors la politique étrangère des débuts de la IVème République, jusqu'en juillet 1948.
Comment le Quai d'Orsay et son chef, sous de Gaulle, perçurent-ils le "domaine réservé" que le général s'était attribué en matière diplomatique? Après le départ du général, l'héritage de celui-ci fut-il un atout ou un handicap pour son ministre transporté en première ligne? Comment Bidault dut-il assumer un certain nombre de révisions amenant le pays sur la voie de la construction européenne et de la réconciliation avec l'Allemagne?
Le but de cet ouvrage est de présenter ce que furent, questions coloniales exclues, les grands enjeux de la politique étrangères de la France de l'après-guerre et des débuts de la guerre froide, à travers l'action de celui-ci qui, en tant que ministre, en assuma une grande part, entre 1944 et 1948.