La lutte contre les inégalités n'est pas un danger pour la liberté, mais la condition de la liberté du plus grand nombre. Jean-Pierre Derriennic le montre en partant des études contemporaines sur la justice, de John Rawls à Amartya Sen, et sur le fonctionnement des sociétés humaines, de Raymond Boudon à Thomas Piketty.
La question de la justice doit être abordée en évaluant les conséquences des lois et des institutions politiques. La complexité des sociétés et les antinomies de l'action empêchent de faire une théorie unifiée de la justice. Il faut plutôt identifier des injustices afin de tenter de les corriger.
Dans cette perspective, l'auteur propose des réformes qui pourraient rendre nos sociétés moins injustes. Certaines de ces propositions ont été faites depuis longtemps, comme une allocation universelle, qui remplacerait les actuels programmes d'aide sociale en générant moins d'effets pervers. D'autres sont plus originales : un nouveau mode de scrutin vraiment égalitaire, qui inciterait les dirigeants politiques à tenir compte des préoccupations de tous les citoyens, ou de nouvelles façons d'organiser la solidarité internationale.
La lutte contre les inégalités n'est pas un danger pour la liberté, mais la condition de la liberté du plus grand nombre. Jean-Pierre Derriennic le montre en partant des études contemporaines sur la justice, de John Rawls à Amartya Sen, et sur le fonctionnement des sociétés humaines, de Raymond Boudon à Thomas Piketty.
La question de la justice doit être abordée en évaluant les conséquences des lois et des institutions politiques. La complexité des sociétés et les antinomies de l'action empêchent de faire une théorie unifiée de la justice. Il faut plutôt identifier des injustices afin de tenter de les corriger.
Dans cette perspective, l'auteur propose des réformes qui pourraient rendre nos sociétés moins injustes. Certaines de ces propositions ont été faites depuis longtemps, comme une allocation universelle, qui remplacerait les actuels programmes d'aide sociale en générant moins d'effets pervers. D'autres sont plus originales : un nouveau mode de scrutin vraiment égalitaire, qui inciterait les dirigeants politiques à tenir compte des préoccupations de tous les citoyens, ou de nouvelles façons d'organiser la solidarité internationale.