Presque trois millénaires nous séparent, maintenant, de la trilogie de Sophocle : elle se termine, on le sait, à Colone ou ?'dipe (le Cynique) achève, sans mourir, son parcours terrestre, pour errer et répéter ce que fut l'exercice de sa liberté et non de sa fatalité. Pourquoi une suite à cette prodigieuse aventure est-elle donnée seulement aujourd'hui ? Peut-être parce-que, entre temps, Nietzsche (le penseur du tragique) nous a initiés à l'idée de l'éternel retour et que, de son côté, Freud a fait ressurgir de l'obscurité de héros sans complexe... C'est l'objet de la singulière dramaturgie à laquelle nous sommes conviés.
Presque trois millénaires nous séparent, maintenant, de la trilogie de Sophocle : elle se termine, on le sait, à Colone ou ?'dipe (le Cynique) achève, sans mourir, son parcours terrestre, pour errer et répéter ce que fut l'exercice de sa liberté et non de sa fatalité. Pourquoi une suite à cette prodigieuse aventure est-elle donnée seulement aujourd'hui ? Peut-être parce-que, entre temps, Nietzsche (le penseur du tragique) nous a initiés à l'idée de l'éternel retour et que, de son côté, Freud a fait ressurgir de l'obscurité de héros sans complexe... C'est l'objet de la singulière dramaturgie à laquelle nous sommes conviés.