André Ruyters (1876-1952) est une figure bien oubliée des lettres européennes. Si l'on se souvient qu'il co-fonda La Nouvelle Revue Française, c'est à peine si l'on sait encore qu'il fut aussi écrivain. Pourtant, de 1895 à 1907, ce Bruxellois, précocement entré en littérature à dix-neuf ans, a entrecroisé ses ?"uvres à celles d'André Gide (1869-1951) pour donner naissance à un dialogue riche et original, à la fois d'ordre affectif, intellectuel, moral et esthétique. Avec le souci d'éclairer un point de l'histoire littéraire franco-belge, jusqu'alors largement inconnu, cette étude brosse le portrait d'un maître et d'un disciple imitateur, mais qui est aussi volontiers critique de son aîné.
André Ruyters (1876-1952) est une figure bien oubliée des lettres européennes. Si l'on se souvient qu'il co-fonda La Nouvelle Revue Française, c'est à peine si l'on sait encore qu'il fut aussi écrivain. Pourtant, de 1895 à 1907, ce Bruxellois, précocement entré en littérature à dix-neuf ans, a entrecroisé ses ?"uvres à celles d'André Gide (1869-1951) pour donner naissance à un dialogue riche et original, à la fois d'ordre affectif, intellectuel, moral et esthétique. Avec le souci d'éclairer un point de l'histoire littéraire franco-belge, jusqu'alors largement inconnu, cette étude brosse le portrait d'un maître et d'un disciple imitateur, mais qui est aussi volontiers critique de son aîné.