A quoi peut bien ressembler un gamin dans le Paris de l'après-guerre? Pas à Antoine Petibonjean, car lui est unique dans son malheur. Gavroche à ses heures, son enfance est loin du vert paradis des joies enfantines comme l'écrivain Proust. Dernier de classe, des mauvais coups plein les poches, Antoine est battu et humilié tous les jours par ses parents, ses professeurs, les grands de la cour de récréation. Par chance, il s'est trouvé une échappatoire : rêver de l'Amérique avec ses cowboys et ses Indiens.
Pourtant, de sa naissance à ses 21 ans, son parcours est celui du combattant. Foetus sauvé in extremis des aiguilles à tricoter de la faiseuse d'ange jusqu'au tribunal militaire, Antoine a le malheur qui lui colle à la peau, cette peau couverte d'ecchymoses qui cache une âme d'explorateur du Nouveau Monde. Si ce n'était de ses lectures sur le Grand Nord lorsqu'il souffre et récupère entre deux séances de violence, Antoine serait mort.
La plume de Gilles Dubois ne perd le nord à aucun moment dans ce roman autobiographique. Elle mord dans le papier comme les coups de fouet dans la chair du jeune Antoine. L'auteur a le don d'aller droit au but, droit au chaos, au sang. On a mal pour son héros, on souhaiterait le protéger, mais il nous échappe telle la vie, et il suit son cours vers l'effroyable et plus tard, espérons-le vers la poésie des grandes étendues nordiques de l'Amérique.
A quoi peut bien ressembler un gamin dans le Paris de l'après-guerre? Pas à Antoine Petibonjean, car lui est unique dans son malheur. Gavroche à ses heures, son enfance est loin du vert paradis des joies enfantines comme l'écrivain Proust. Dernier de classe, des mauvais coups plein les poches, Antoine est battu et humilié tous les jours par ses parents, ses professeurs, les grands de la cour de récréation. Par chance, il s'est trouvé une échappatoire : rêver de l'Amérique avec ses cowboys et ses Indiens.
Pourtant, de sa naissance à ses 21 ans, son parcours est celui du combattant. Foetus sauvé in extremis des aiguilles à tricoter de la faiseuse d'ange jusqu'au tribunal militaire, Antoine a le malheur qui lui colle à la peau, cette peau couverte d'ecchymoses qui cache une âme d'explorateur du Nouveau Monde. Si ce n'était de ses lectures sur le Grand Nord lorsqu'il souffre et récupère entre deux séances de violence, Antoine serait mort.
La plume de Gilles Dubois ne perd le nord à aucun moment dans ce roman autobiographique. Elle mord dans le papier comme les coups de fouet dans la chair du jeune Antoine. L'auteur a le don d'aller droit au but, droit au chaos, au sang. On a mal pour son héros, on souhaiterait le protéger, mais il nous échappe telle la vie, et il suit son cours vers l'effroyable et plus tard, espérons-le vers la poésie des grandes étendues nordiques de l'Amérique.
A quoi peut bien ressembler un gamin dans le Paris de l'après-guerre? Pas à Antoine Petibonjean, car lui est unique dans son malheur. Gavroche à ses heures, son enfance est loin du vert paradis des joies enfantines comme l'écrivain Proust. Dernier de classe, des mauvais coups plein les poches, Antoine est battu et humilié tous les jours par ses parents, ses professeurs, les grands de la cour de récréation. Par chance, il s'est trouvé une échappatoire : rêver de l'Amérique avec ses cowboys et ses Indiens.
Pourtant, de sa naissance à ses 21 ans, son parcours est celui du combattant. Foetus sauvé in extremis des aiguilles à tricoter de la faiseuse d'ange jusqu'au tribunal militaire, Antoine a le malheur qui lui colle à la peau, cette peau couverte d'ecchymoses qui cache une âme d'explorateur du Nouveau Monde. Si ce n'était de ses lectures sur le Grand Nord lorsqu'il souffre et récupère entre deux séances de violence, Antoine serait mort.
La plume de Gilles Dubois ne perd le nord à aucun moment dans ce roman autobiographique. Elle mord dans le papier comme les coups de fouet dans la chair du jeune Antoine. L'auteur a le don d'aller droit au but, droit au chaos, au sang. On a mal pour son héros, on souhaiterait le protéger, mais il nous échappe telle la vie, et il suit son cours vers l'effroyable et plus tard, espérons-le vers la poésie des grandes étendues nordiques de l'Amérique.
A quoi peut bien ressembler un gamin dans le Paris de l'après-guerre? Pas à Antoine Petibonjean, car lui est unique dans son malheur. Gavroche à ses heures, son enfance est loin du vert paradis des joies enfantines comme l'écrivain Proust. Dernier de classe, des mauvais coups plein les poches, Antoine est battu et humilié tous les jours par ses parents, ses professeurs, les grands de la cour de récréation. Par chance, il s'est trouvé une échappatoire : rêver de l'Amérique avec ses cowboys et ses Indiens.
Pourtant, de sa naissance à ses 21 ans, son parcours est celui du combattant. Foetus sauvé in extremis des aiguilles à tricoter de la faiseuse d'ange jusqu'au tribunal militaire, Antoine a le malheur qui lui colle à la peau, cette peau couverte d'ecchymoses qui cache une âme d'explorateur du Nouveau Monde. Si ce n'était de ses lectures sur le Grand Nord lorsqu'il souffre et récupère entre deux séances de violence, Antoine serait mort.
La plume de Gilles Dubois ne perd le nord à aucun moment dans ce roman autobiographique. Elle mord dans le papier comme les coups de fouet dans la chair du jeune Antoine. L'auteur a le don d'aller droit au but, droit au chaos, au sang. On a mal pour son héros, on souhaiterait le protéger, mais il nous échappe telle la vie, et il suit son cours vers l'effroyable et plus tard, espérons-le vers la poésie des grandes étendues nordiques de l'Amérique.