Dakar, capitale aux multiples quartiers, plus ou moins urbanisés depuis les avenues goudronnées jusqu'aux chemins de sable, plus ou moins européanisés, des rues où l'on parle français à celles où les langues locales s'imposent. Quartier par quartier les enseignes des boutiques aux langues multiples et aux graphies mêlées offrent au promeneur le spectacle d'une ville hétéroclite et le message à peine voilé d'une résistance à la culture européenne. Par quels moyens ce message s'exprime-t-il ? Comment le déchiffrer ? Telles sont les questions auxquelles on tente ici de répondre.