En commettant le plus horrible parricide, Oreste semble bien perpétuer la célèbre « Malédiction des Atrides » condamnant à tout jamais la progéniture de Tantale à s'entretuer de façon atroce. Cet essai tente de montrer qu'avec l'acquittement du meurtrier de Clytemnestre devant un tribunal athénien, non seulement la chaîne inexorable des vengeances semble s'éteindre, mais qu'une révolution « copernicienne » se profile dans la vision du monde des Grecs du Ve siècle. Le chamboulement des rapports à la psyché, aux dieux et à la justice redessine une organisation « moderne » de la Cité indépassable depuis lors. Cet état pourrait bien consommer la « Fin de l'Histoire » de Hegel.
En commettant le plus horrible parricide, Oreste semble bien perpétuer la célèbre « Malédiction des Atrides » condamnant à tout jamais la progéniture de Tantale à s'entretuer de façon atroce. Cet essai tente de montrer qu'avec l'acquittement du meurtrier de Clytemnestre devant un tribunal athénien, non seulement la chaîne inexorable des vengeances semble s'éteindre, mais qu'une révolution « copernicienne » se profile dans la vision du monde des Grecs du Ve siècle. Le chamboulement des rapports à la psyché, aux dieux et à la justice redessine une organisation « moderne » de la Cité indépassable depuis lors. Cet état pourrait bien consommer la « Fin de l'Histoire » de Hegel.