La loi constitutionnelle du 2 octobre 2000, réduisant de sept à cinq ans la durée du mandat présidentiel, est venue accroître la suprématie du chef de l'Etat et la subordination du Parlement. Ce constat révèle que le droit constitutionnel français a plus que jamais besoin d'une rupture constitutionnelle d'envergure qui implique de moderniser le rôle du parlement et de responsabiliser les activités présidentielles... Si une rupture s'avère nécessaire, acceptera-t-on de supporter tous les fracas qu'elle implique ?
La loi constitutionnelle du 2 octobre 2000, réduisant de sept à cinq ans la durée du mandat présidentiel, est venue accroître la suprématie du chef de l'Etat et la subordination du Parlement. Ce constat révèle que le droit constitutionnel français a plus que jamais besoin d'une rupture constitutionnelle d'envergure qui implique de moderniser le rôle du parlement et de responsabiliser les activités présidentielles... Si une rupture s'avère nécessaire, acceptera-t-on de supporter tous les fracas qu'elle implique ?