Qui sont ces hommes qui paient pour du sexe ? Pourquoi le font-ils ? Quel plaisir en tirent-ils ? Quelles sont leurs responsabilités dans la croissance de la prostitution, de la traite des êtres humains et du tourisme sexuel, mais aussi dans le maintien, voire dans le renforcement des inégalités entre les femmes et les hommes ? Quelle est leur complicité dans les activités d’une industrie qui ratisse le monde, en particulier les pays sous-développés, tout en surexploitent les minorités nationales et ethniques, pour leur offrir des femmes et des enfants toujours plus jeunes ?
Aussi innovatrice qu’attentive, l’enquête de Victor Malarek s’intéresse à ces hommes qui, sur Internet et dans les pays de destination des touristes sexuels, étalent et justifient leurs fantasmes, leur ignorance et leurs privilèges d’hommes occidentaux. Il dissipe les illusions et les faux-fuyants que ces hommes entretiennent sur les personnes prostituées, lesquelles seraient responsables non seulement de leur propre prostitution, mais également du système dans son ensemble. Dans un vocabulaire direct et intelligible, son patient travail de terrain dégonfle les alibis derrière lesquels se cachent des prédicateurs, des juges, des procureurs, des travailleurs humanitaires et de simples touristes, tous convaincus, parce qu’ils paient, de leur bon droit.
N’est-il pas temps d’exiger des comptes aux prostitueurs, eux dont on parle trop rarement et pour lesquels des millions de femmes et d’enfants sont prostituées ? C’est ce à quoi s’attache cet ouvrage novateur en concluant sur le modèle suédois d’abolition de la prostitution, lequel laisse entrevoir un avenir plus égalitaire que la banalisation de l’exploitation sexuelle proposée par les lobbyistes pro-travail du sexe de l’industrie de la prostitution.
Qui sont ces hommes qui paient pour du sexe ? Pourquoi le font-ils ? Quel plaisir en tirent-ils ? Quelles sont leurs responsabilités dans la croissance de la prostitution, de la traite des êtres humains et du tourisme sexuel, mais aussi dans le maintien, voire dans le renforcement des inégalités entre les femmes et les hommes ? Quelle est leur complicité dans les activités d’une industrie qui ratisse le monde, en particulier les pays sous-développés, tout en surexploitent les minorités nationales et ethniques, pour leur offrir des femmes et des enfants toujours plus jeunes ?
Aussi innovatrice qu’attentive, l’enquête de Victor Malarek s’intéresse à ces hommes qui, sur Internet et dans les pays de destination des touristes sexuels, étalent et justifient leurs fantasmes, leur ignorance et leurs privilèges d’hommes occidentaux. Il dissipe les illusions et les faux-fuyants que ces hommes entretiennent sur les personnes prostituées, lesquelles seraient responsables non seulement de leur propre prostitution, mais également du système dans son ensemble. Dans un vocabulaire direct et intelligible, son patient travail de terrain dégonfle les alibis derrière lesquels se cachent des prédicateurs, des juges, des procureurs, des travailleurs humanitaires et de simples touristes, tous convaincus, parce qu’ils paient, de leur bon droit.
N’est-il pas temps d’exiger des comptes aux prostitueurs, eux dont on parle trop rarement et pour lesquels des millions de femmes et d’enfants sont prostituées ? C’est ce à quoi s’attache cet ouvrage novateur en concluant sur le modèle suédois d’abolition de la prostitution, lequel laisse entrevoir un avenir plus égalitaire que la banalisation de l’exploitation sexuelle proposée par les lobbyistes pro-travail du sexe de l’industrie de la prostitution.