L'éducation est aussi une réalité économique. Elle a un coût, elle détermine des professions et donc des salaires et des revenus, elle est un investissement pour les Etats et les collectivités, un objet d'appropriation pour les individus. Elle est un bien. Mais un bien s'apprécie (s'évalue), s'échange, s'acquiert, se transmet en héritage, s'achète, se vend. Ni la mondialisation, ni le néolibéralisme ne sont à l'origine du processus de marchandisation du savoir comme de l'éducation, mais l'une et l'autre ont fondamentalement changé la donne.
L'éducation est aussi une réalité économique. Elle a un coût, elle détermine des professions et donc des salaires et des revenus, elle est un investissement pour les Etats et les collectivités, un objet d'appropriation pour les individus. Elle est un bien. Mais un bien s'apprécie (s'évalue), s'échange, s'acquiert, se transmet en héritage, s'achète, se vend. Ni la mondialisation, ni le néolibéralisme ne sont à l'origine du processus de marchandisation du savoir comme de l'éducation, mais l'une et l'autre ont fondamentalement changé la donne.