« Le match du Vendredi saint a été l’une des parties de hockey les plus violentes jamais disputées dans la LNH. Des centaines de minutes de pénalité, deux batailles générales et même deux frères qui se sont tapés dessus ! Un des joueurs a pratiquement perdu un œil, calvaire ! . Disons-le simplement, tous les coups étaient permis ! » . Ce roman n’a rien à voir avec ça. Ou presque. . Le matin du Vendredi saint, cinq détenus du Québec quittent leur cellule à tout jamais. Confiés à une organisation obscure, ils sont invités à participer à un «jeu de la seconde chance». Les règles en sont simples: avec peu de ressources, dans un quadrilatère précis de Montréal, ils doivent éliminer les quatre autres concurrents. Le grand prix: une belle somme d’argent, une nouvelle identité et un billet d’avion aller seulement pour la destination de son choix. . Directement d’un somptueux manoir de Magog, les organisateurs de cet événement suivent la compétition à distance. Parmi eux: le premier ministre du Québec, le propriétaire du Canadien de Montréal, le ministre de la Justice, les chefs de la SQ et du SPVM, les parrains des mafias italienne et russe, le boss de la GRC. Dans le contexte de cette «course de Pâques», les paris, les alliances, la soif de vengeance et la débauche volent littéralement la vedette aux petits cocos en chocolat. . La vingtième édition de cette étrange compétition réserve toutefois des surprises. L’un des invités n’est pas celui qu’il prétend être. Et l’un des concurrents, non plus….