Au pays des Lumières, on a longtemps cru en l'éducation. Celle-ci passait par l'Ecole, mais aussi par l'Éducation populaire et les loisirs, par la prévention dès la toute petite enfance, comme par le développement du débat citoyen et de la « formation tout au long de la vie ». Cette vision politique se nourrissait de la conviction que tous les humains étaient éducables et que l'on ne pouvait jamais désespérer de quiconque... Or tout cela ne semble plus à l'ordre du jour : un peu partout, on préfère la sélection, quand ce n'est pas la répression et l'exclusion. Cela relève d'une vision fondamentalement pessimiste et fataliste des humains et de la société. Ce n'est pas le « grand remplacement » mais le grand renoncement. Il est temps de redresser la barre et de faire de l'éducation une priorité absolue pour préparer notre avenir !.