Sur la rive nord du Saint-Laurent à l’ouest de Québec se trouve un vaste plateau traversé par deux grandes rivières (Jacques-Cartier et Sainte-Anne) et borné au nord par les Laurentides. Seigneurs et agriculteurs français s’y installent progressivement à partir de la fin du XVIIe siècle lorsque l’occupation des meilleures terres de Québec fut achevée. Portneuf s’ouvre alors à une occupation agricole ainsi qu’à des activités forestières et à des moulins qui y réalisent une première transformation de ses produits. Ainsi se définissent les lignes de forces de son économie pour trois siècles. De plus en plus de gens s’y installent au gré de l’ouverture des terres de l’arrière-pays grâce à de meilleures routes et aux chemins de fer. Défini au XIXe siècle et au XXe siècle par les limites du comté électoral de Portneuf, ce territoire peut compter sur des spécialisations industrielles, allant des premières manufactures de papier au Québec jusqu’à une grande papetière, de même qu’une industrie mécanique et métallurgique, et récemment une grande aluminerie. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, Portneuf voit sa population décliner et vieillir dans ses parties agricoles, ses activités industrielles affronter de grandes difficultés et les banlieues de Québec s’étendre dans les localités de sa partie est, au point où l’une de celles-ci (Saint-Augustin –de-Desmaures) fait un temps partie de la ville de Québec. De nos jours, Portneuf se fait connaître surtout par ses grands espaces naturels et ses ressources patrimoniales qui attirent de plus en plus d’amateurs de plein air et de touristes.
Sur la rive nord du Saint-Laurent à l’ouest de Québec se trouve un vaste plateau traversé par deux grandes rivières (Jacques-Cartier et Sainte-Anne) et borné au nord par les Laurentides. Seigneurs et agriculteurs français s’y installent progressivement à partir de la fin du XVIIe siècle lorsque l’occupation des meilleures terres de Québec fut achevée. Portneuf s’ouvre alors à une occupation agricole ainsi qu’à des activités forestières et à des moulins qui y réalisent une première transformation de ses produits. Ainsi se définissent les lignes de forces de son économie pour trois siècles. De plus en plus de gens s’y installent au gré de l’ouverture des terres de l’arrière-pays grâce à de meilleures routes et aux chemins de fer. Défini au XIXe siècle et au XXe siècle par les limites du comté électoral de Portneuf, ce territoire peut compter sur des spécialisations industrielles, allant des premières manufactures de papier au Québec jusqu’à une grande papetière, de même qu’une industrie mécanique et métallurgique, et récemment une grande aluminerie. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, Portneuf voit sa population décliner et vieillir dans ses parties agricoles, ses activités industrielles affronter de grandes difficultés et les banlieues de Québec s’étendre dans les localités de sa partie est, au point où l’une de celles-ci (Saint-Augustin –de-Desmaures) fait un temps partie de la ville de Québec. De nos jours, Portneuf se fait connaître surtout par ses grands espaces naturels et ses ressources patrimoniales qui attirent de plus en plus d’amateurs de plein air et de touristes.