Investir dans le vice peut être lucratif. Pourtant, les individus et les fonds communs de placement ont généralement résisté à l'appât du grain et se sont montrés peu disposés à investir dans ce type d'action. Après tout, peut-on tirer une fierté de soutenir l'industrie du tabac, sachant que le produit qu'elle vend est mauvais pour la santé? Et qu'en est-il des entreprises de jeux d'argent et de hasard? N'ont-elles pas une responsabilité sociale envers les joueurs compulsifs qui perdent tellement d'argent qu'ils en viennent à considérer le suicide comme une option?
Une brève histoire du vice au Canada depuis 1500 s'intéresse aux débats et aux réglementations qui ont influencé, pendant plus de 500 ans, les attitudes des Canadiens à l'égard de certains vices. Les premiers colons européens ont instauré un ordre moral chrétien régissant les comportements sexuels, les jeux d'argent et de hasard et la consommation d'alcool. Plus tard, certaines transgressions ont été considérées comme des problèmes de santé nécessitant un traitement. Ceux qui refusaient de considérer ces comportements comme des maladies affirmaient qu'ils faisaient partie de l'éventail normal des comportements humains.
Cette synthèse historique montre comment la régulation morale a évolué au fil du temps et comment elle a façonné la vie des Canadiens. Elle cherche à expliquer pourquoi certains comportements ont été ciblés pendant des périodes précises et pourquoi certains individus et groupes se sont sentis habilités à tenter de résoudre des problèmes sociaux collectifs. Avec, en toile de fond, l'évolution de l'Etat, l'accroissement de la participation citoyenne à la vie politique et l'usage de plus en plus fréquent des tribunaux par les activistes, l'auteur illustre la complexité des diverses formes de régulation sociale et de contrôle du vice.
Investir dans le vice peut être lucratif. Pourtant, les individus et les fonds communs de placement ont généralement résisté à l'appât du grain et se sont montrés peu disposés à investir dans ce type d'action. Après tout, peut-on tirer une fierté de soutenir l'industrie du tabac, sachant que le produit qu'elle vend est mauvais pour la santé? Et qu'en est-il des entreprises de jeux d'argent et de hasard? N'ont-elles pas une responsabilité sociale envers les joueurs compulsifs qui perdent tellement d'argent qu'ils en viennent à considérer le suicide comme une option?
Une brève histoire du vice au Canada depuis 1500 s'intéresse aux débats et aux réglementations qui ont influencé, pendant plus de 500 ans, les attitudes des Canadiens à l'égard de certains vices. Les premiers colons européens ont instauré un ordre moral chrétien régissant les comportements sexuels, les jeux d'argent et de hasard et la consommation d'alcool. Plus tard, certaines transgressions ont été considérées comme des problèmes de santé nécessitant un traitement. Ceux qui refusaient de considérer ces comportements comme des maladies affirmaient qu'ils faisaient partie de l'éventail normal des comportements humains.
Cette synthèse historique montre comment la régulation morale a évolué au fil du temps et comment elle a façonné la vie des Canadiens. Elle cherche à expliquer pourquoi certains comportements ont été ciblés pendant des périodes précises et pourquoi certains individus et groupes se sont sentis habilités à tenter de résoudre des problèmes sociaux collectifs. Avec, en toile de fond, l'évolution de l'Etat, l'accroissement de la participation citoyenne à la vie politique et l'usage de plus en plus fréquent des tribunaux par les activistes, l'auteur illustre la complexité des diverses formes de régulation sociale et de contrôle du vice.