Ce n’est pas une chambre à soi dont Suzanne a besoin, c’est juste une chambre, une simple chambre qui reprend sa fonction première comme pièce et rien de plus, une chambre où elle puisse s’étendre en silence et rangée comme au dortoir, alors qu’elle est évincée de son propre corps qu’elle ne parvient plus de toute manière à habiter, comme si son enveloppe ne voulait plus d’elle, la vomissait et la jetait à la rue..