La danse du figuier met en dialogue trois générations de femmes : Téta, la grand-mère, Fadwa, la mère et Emné, la fille. La poète écrit la tendresse des femmes qui l’ont précédée. Exercice de filiation entre femmes, où les poèmes recousent les liens brisés par la guerre, la mort et l’exil. « Dans la poésie, j’ai vu la possibilité d’habiter un lieu et d’y retrouver la tendresse des femmes qui m’ont élevée. Écrire revient à les abriter. Comme un geste de maternité. J’ai écrit pour faire demeure. ». Point de vue de l’auteure . Le figuier sous lequel nous dansions enfants a été coupé. Je ne savais plus où aller. Dans une tristesse que je connaissais par corps, j’ai fini par fuir sans montrer mon ombre. Dans la poésie, j’ai vu la possibilité d’habiter un lieu et d’y retrouver la tendresse des femmes qui m’ont élevée..