roman
« Lire Sympathie pour le diable, plus de trente ans après la guerre civile du Liban, plus de vingt ans après la guerre fratricide de Sarajevo, c'est éprouver à nouveau le charivari des mots, leur danse obsédante sur la peau parcheminée des cadavres, leur obscénité à décrire l'indescriptible : la putréfaction d'un charnier, la visite quotidienne et nocturne à la morgue, comptabilité macabre que Paul M. Marchand revendiquait, ou cette scène hallucinée, gesticulation démantibulée derrière le volant de sa Ford immobile au son des Rollings Stones, sous l'oeil des snipers. »
M.C.. Sympathie pour le diable est le récit de l'insoupçonnable qui sonde nos consciences en répercutant sans concession ni voyeurisme ces taches de sang qui maculent l'Histoire..