Avant 1996, année de l'arrivée des nouvelles thérapies, le sida signifiait la mort annoncée, le mal absolu prêt à terrasser n'importe qui. On ne se préoccupait guère alors des migrants originaires de pays où le sida est endémique. Surtout s'ils vivaient sans papiers ou dans la précarité sociale. La majorité des Haïtiens sont de ceux-là. L'auteur a interrogé des acteurs du système de soins et les intéressés eux-mêmes, en Île-de-France et en Guadeloupe. Cette étude fournit une présentation éclairante sur l'histoire des migrations haïtienne, sur le contexte social et sanitaire en Haïti et les représentations culturelles du corps et des maladies.
Avant 1996, année de l'arrivée des nouvelles thérapies, le sida signifiait la mort annoncée, le mal absolu prêt à terrasser n'importe qui. On ne se préoccupait guère alors des migrants originaires de pays où le sida est endémique. Surtout s'ils vivaient sans papiers ou dans la précarité sociale. La majorité des Haïtiens sont de ceux-là. L'auteur a interrogé des acteurs du système de soins et les intéressés eux-mêmes, en Île-de-France et en Guadeloupe. Cette étude fournit une présentation éclairante sur l'histoire des migrations haïtienne, sur le contexte social et sanitaire en Haïti et les représentations culturelles du corps et des maladies.