Comme le Candomblé au Brésil et le Vaudou en Haïti, le Bori (Stambali), culte adorciste de la communauté noire de Tunis, a pu être conservé et perpétué, jusqu’à nos jours, par les descendants d’anciens esclaves originaires d’Afrique sub-saharienne. Son évolution syncrétique et son intégration dans les traditions magico-religieuses locales témoignent de la prodigieuse capacité des Noirs de préserver, adapter et transmettre, à travers les générations, les fondements de leur spiritualité ancestrale.
Comme le Candomblé au Brésil et le Vaudou en Haïti, le Bori (Stambali), culte adorciste de la communauté noire de Tunis, a pu être conservé et perpétué, jusqu’à nos jours, par les descendants d’anciens esclaves originaires d’Afrique sub-saharienne. Son évolution syncrétique et son intégration dans les traditions magico-religieuses locales témoignent de la prodigieuse capacité des Noirs de préserver, adapter et transmettre, à travers les générations, les fondements de leur spiritualité ancestrale.