À la suite de la désaffectation envers les religions et dans un contexte où la liberté créatrice assume la tradition en entrant jamais en contradiction avec la science, cet ouvrage présente une philosophie spirituelle pouvant répondre au désir profond transcendance, toujours très présent en Occident. Le propos interpelle tous ceux qui, insatisfaits de la seule quotidienneté, espèrent en un sens de la vie, tout en étant conscients des limites du savoir, éprouvant une soif d’infini. Cette philosophie possède certains traits communs avec le spiritualisme français, mais elle s’en distinguer par son rejet plus catégorique d’une vérité se limitant aux possibilités du jugement humain et par son lien explicite avec la spiritualité de l’Orient chrétien, qui est pour ainsi dire l’Orient de l’Occident. L’expression « philosophie spirituelle » ayant été utilisée surtout pour désigner des philosophies d’inspiration bouddhiste, nous parlerons alors d’une « philosophie spirituelle occidentale ».
Tant qu’il y a un sujet qui observe et une chose qui est observée, il y a dualité, donc ignorance, au sens spirituel du terme. Aussi, la connaissance spirituelle vise non pas l’accumulation de savoirs objectivés et extérieurs au sujet, mais l’accroissement du sujet même qui connaît, dans un processus d’unification intérieure. Il s’agit de reprendre l’expérience spirituelle de penseurs ayant choisi librement, par amour, de reconquérir leur vraie nature.
À la suite de la désaffectation envers les religions et dans un contexte où la liberté créatrice assume la tradition en entrant jamais en contradiction avec la science, cet ouvrage présente une philosophie spirituelle pouvant répondre au désir profond transcendance, toujours très présent en Occident. Le propos interpelle tous ceux qui, insatisfaits de la seule quotidienneté, espèrent en un sens de la vie, tout en étant conscients des limites du savoir, éprouvant une soif d’infini. Cette philosophie possède certains traits communs avec le spiritualisme français, mais elle s’en distinguer par son rejet plus catégorique d’une vérité se limitant aux possibilités du jugement humain et par son lien explicite avec la spiritualité de l’Orient chrétien, qui est pour ainsi dire l’Orient de l’Occident. L’expression « philosophie spirituelle » ayant été utilisée surtout pour désigner des philosophies d’inspiration bouddhiste, nous parlerons alors d’une « philosophie spirituelle occidentale ».
Tant qu’il y a un sujet qui observe et une chose qui est observée, il y a dualité, donc ignorance, au sens spirituel du terme. Aussi, la connaissance spirituelle vise non pas l’accumulation de savoirs objectivés et extérieurs au sujet, mais l’accroissement du sujet même qui connaît, dans un processus d’unification intérieure. Il s’agit de reprendre l’expérience spirituelle de penseurs ayant choisi librement, par amour, de reconquérir leur vraie nature.