Ah! le bon Bouddha, le doux Bouddha, comme disait la chanson!... Il trônait au milieu du salon, sur la cheminée, comme dans une pagode. On avait drapé son socle, encadré la glace, et Bouddha rayonnait là, rouge et or, comme un soleil d'automne. Je le saluais avec amitié. J'en étais arrivé à le considérer comme un hôte du logis, un habitué, un vieux parent. Antonia lui donnait de petits tapes câlines sur ses joues cuivrées. Bouddha veillait sur nous, toujours digne.
Ah! le bon Bouddha, le doux Bouddha, comme disait la chanson!... Il trônait au milieu du salon, sur la cheminée, comme dans une pagode. On avait drapé son socle, encadré la glace, et Bouddha rayonnait là, rouge et or, comme un soleil d'automne. Je le saluais avec amitié. J'en étais arrivé à le considérer comme un hôte du logis, un habitué, un vieux parent. Antonia lui donnait de petits tapes câlines sur ses joues cuivrées. Bouddha veillait sur nous, toujours digne.