Tout est la faute de mon petit-fils. . Il m'a un jour demandé de lui dessiner un virus, pour savoir à quoi ressemblait ce fichu ennemi qu'on ne pouvait pas voir. Alors, moi qui étais chercheur de métier, pour une fois, j'ai trouvé !. J'ai découvert une bactérie qui parle. Plutôt acerbe en vérité. La voilà qui dénigre à longueur de bulles ces pauvres virus, créatures inférieures à ses yeux. « Nous les virus, on n'est pas des minus » affirment, piqués au vif, les ennemis du jour.. Dans l'intimité cellulaire, on vit alors une épopée où l'on parle de reproduction, de ruse pour pénétrer chez sa victime sans effraction, mais aussi de sabotage, de contre-attaque, de cible. Il y a des codes, des messages, forcément secrets.. Bref, en cinq actes, voici le récit en images d'une guerre que nous vivons tous, petits ou grands, humains ou autres êtres vivants. En tout cas, avec mes petits-enfants et leurs parents, on s'est vengés des virus en rigolant un bon coup, et on vous souhaite d'en faire autant..