L'auteur se propose de vérifier le caractère intégré de l'odorat, sens longtemps méprisé des philosophes pour dégager son humanité essentielle. Dès lors toute perturbation de l'univers aromatique peut être vue comme un symptôme d'une atteinte de l'homme. Les odeurs, dans notre société, ne sont-elles pas disqualifiées, privant l'homme de racines existentielles et limitant par là sa capacité d'imaginaire ? Ce double constat d'échec pourrait déboucher sur le mal existentiel majeur : une crise du désir.
L'auteur se propose de vérifier le caractère intégré de l'odorat, sens longtemps méprisé des philosophes pour dégager son humanité essentielle. Dès lors toute perturbation de l'univers aromatique peut être vue comme un symptôme d'une atteinte de l'homme. Les odeurs, dans notre société, ne sont-elles pas disqualifiées, privant l'homme de racines existentielles et limitant par là sa capacité d'imaginaire ? Ce double constat d'échec pourrait déboucher sur le mal existentiel majeur : une crise du désir.