La Société du parler français au Canada occupe une place prépondérante dans l'histoire des lettres québécoises et plus largement dans celle des lettres canadiennes-françaises. Sa création en 1902 faisait écho aux préoccupations linguistiques d'alors, héritées pour l'essentiel du XIXe siècle. Très vite elle s'est imposée comme l'autorité linguistique et littéraire dominante au Canada français, et elle le demeurera pendant toute la première moitié du XXe. Curieusement, l'ensemble de son oeuvre, l'ampleur et la diversité de ses actions n'avaient fait l'objet d'aucune étude détaillée ; elles méritaient qu'à l'occasion du centenaire de sa fondation un spécialiste vienne en rappeler l'importance.
Vouée à l'étude et au perfectionnement de la langue canadienne, la Société est à l'origine de vastes travaux et de nombreuses publications. Mais c'est bien avec son Glossaire (1930) qu'elle a le plus contribué à la mise en valeur du patrimoine québécois.
La monographie de Louis Mercier est capitale pour connaître et comprendre les ressources que le Glossaire est en mesure d'apporter à l'histoire et à la recherche. En reconstituant l'histoire complète de l'entreprise, il ne laisse dans l'ombre aucun aspect de la genèse du répertoire. Nous lui sommes redevables d'une analyse méticuleuse et passionnante qui aurait pu être austère mais qui est en fait vivante et chaleureuse. Il a su nous rendre cette aventure presque familière et nous faire partager son admiration pour tous les protagonistes.
La Société du parler français au Canada occupe une place prépondérante dans l'histoire des lettres québécoises et plus largement dans celle des lettres canadiennes-françaises. Sa création en 1902 faisait écho aux préoccupations linguistiques d'alors, héritées pour l'essentiel du XIXe siècle. Très vite elle s'est imposée comme l'autorité linguistique et littéraire dominante au Canada français, et elle le demeurera pendant toute la première moitié du XXe. Curieusement, l'ensemble de son oeuvre, l'ampleur et la diversité de ses actions n'avaient fait l'objet d'aucune étude détaillée ; elles méritaient qu'à l'occasion du centenaire de sa fondation un spécialiste vienne en rappeler l'importance.
Vouée à l'étude et au perfectionnement de la langue canadienne, la Société est à l'origine de vastes travaux et de nombreuses publications. Mais c'est bien avec son Glossaire (1930) qu'elle a le plus contribué à la mise en valeur du patrimoine québécois.
La monographie de Louis Mercier est capitale pour connaître et comprendre les ressources que le Glossaire est en mesure d'apporter à l'histoire et à la recherche. En reconstituant l'histoire complète de l'entreprise, il ne laisse dans l'ombre aucun aspect de la genèse du répertoire. Nous lui sommes redevables d'une analyse méticuleuse et passionnante qui aurait pu être austère mais qui est en fait vivante et chaleureuse. Il a su nous rendre cette aventure presque familière et nous faire partager son admiration pour tous les protagonistes.