La poète examine avec une sincérité féroce et un humour désespéré son, et notre, rapport à la nourriture.
Le sujet pourrait sembler limité. Il ne l’est pas du tout. Il y a, bien sûr, le lien direct et bien souvent aliénant avec l’image corporelle. Mais ça n’est là que l’une des formes de l’incidence de l’alimentation sur notre vie, personnelle et collective. Santé mentale, environnement, industrie, politique, culture, publicité, biologie : tout ça est présent dans Osti d’pain blanc, un recueil décapant en forme de cri rageur.