J’ai ouvert les yeux dans la maison du rang Saint-Joseph à La Doré, le 20 juin 1980. C’était le matin. Avec des images ici et là. La mort de mon père. Le visage d’une fille farouche. Des rires à l’école. Le village. Et des gens qui me bousculent quand je ne m’y attends pas. Il y a une terrible fêlure dans ma tête..