Les témoins d’événements chocs insistent invariablement sur l’atmosphère ordinaire, paisible même, avant le chaos. Michèle a beau fouiller sa mémoire, aucun signe avant-coureur qu’un garçon la percutera au cœur de la route 112 ne lui vient à l’esprit. Pourtant, par ce jour gris d’avril, un très grave accident l’envoie à l’hôpital pendant cinq mois. S’il faut un village pour élever un enfant, c’est un village d’amis hauts en couleur qui se rallie autour des soignants pour aider Michèle à se reconstruire après ce face-à-face qui lui a presque coûté la vie. Avec cette histoire inspirée des joies, des mystères, des inquiétudes, des fous rires et de la solidarité qui ont contribué à sa reconstruction, Michèle Plomer brode une œuvre éblouissante d’humanité. Elle nous plonge au cœur d’un tourbillon où l’ordinaire et l’extraordinaire s’entremêlent, où l’espoir est omniprésent. Ce roman dépasse le récit de survie : il se lit comme une lettre d’amour.