Ce livre que vous tenez entre vos mains en ce moment même fait précisément ça, il parle de mots. Il est disparate dans son approche (parfois sérieux, parfois pas), mais un fil conducteur le traverse : les mots. Les mots du dictionnaire, de la grammaire, de tous les jours ; les mots anciens, les nouveaux ; les mots des autres, ceux de ma mère ; les mots savants, les ordinaires, ceux qu’on trouve beaux ou moins beaux ; les mots, tout simplement.
Cela dit, parfois, ce n’est pas simple. L’accord du participe passé (pas lui, ayez pitié), celui des adjectifs de couleur (pourquoi pas de s à orange dans « des cônes orange » ?), ces accords-là ont un côté rébarbatif, c’est indéniable. Mais on peut les aborder avec légèreté, avec une once ou deux de dérision, et, soudain, ils se montrent plus digestes.
D’autres sujets liés aux mots sont doux comme de la confiture aux fraises : les oiseaux et leurs chants ; le chevreuil et son ravage ; l’asclépiade et ses métamorphoses.
On croise aussi à l’occasion dans ce livre deux vieilles amies, Laurette et Alma, qui jasent de mots. Elles discutent, se posent des questions, réfléchissent, se moquent parfois de l’autrice de ces lignes. Célavi.